Voici le début d'un texte qui n'est pas encore achevé. Je l'avais commencé pour un petit concours et l'ai finalement laissé se reposer. Pas vraiment gai, dirons-nous

C’était un 28 mars, une soirée de printemps un peu grise, aussi terne que l’envers d’une huître. Il ne savait que faire. Prendre une douche relevait déjà du challenge, même si après, en effet, il y avait un petit mieux. Il se bougea jusqu’à la salle de bain et se passa sous l’eau chaude, puis froide, puis chaude. Le shampooing lui pique les yeux. Tant mieux, ils auront de quoi pleurer, ses yeux malheureux. Se sécher, s’habiller, se concentrer : « une chose à la fois, step by step, le reste viendra »… Il l’attendait toujours le reste, du reste.

Il se prépara puis se dirigea vers la cuisine. Sa mère y buvait un thé. Il décida de l’accompagner, sans un mot. Ses mots lui semblaient toujours de trop.