Plumes de loutre

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mercredi, novembre 25 2009

Nanowrimo is over

Bonsoir !

Bon, je m'y attendais et ce n'est donc pas une grande surprise : plus de Nano pour moi pour cette année. J'en suis misérablement à 10 k (au lieu de quasi 50) et n'arrive pas à m'y mettre suffisamment (entre le taf, la vie classique, les diverses activités et invitations...). Je suis un peu déçue car j'aime bien les défis-challenges où, à la bourre, on écrit furieusement parce qu'il le FAUT. Je me suis donc encroutisée et ne mérite que le fouet, ou alors on va dire que c'est parce que je me fais un peu trop de défis... Oui oui oui, on va dire ça. Mais ce n'est que partie remise car d'une part, je vais piocher dans ce début de Nano ce qui est récupérable et le réadapter, et d'autre part, je vais bien préparer pendant cette année le terrain pour le prochain Nano. Je vais donc tâcher d'être plus présente sur ce blog et d'écrire davantage. Parce que ce n'est qu'en écrivant, qu'on devient écrivaillon...

Bon courage à tous les nanowriteurs pour la dernière ligne droite, vous êtes beaux et je vous admire !

vendredi, novembre 13 2009

Tartelette avance grâce au chat (non pas le minou)

Bon, j'ai bien avancé hier grâce aux ww et aux défis. C'est un peu (voire complètement) bouseux mais mon compteur de mots est à 9 K, je devrais en être à 23 mais c'est une petite reprise. Merci aux nanowriteurs du chat et du forum, ça m'a reboostée. Voici donc un des mini-chapitres écrits hier, sans retouche.

Chapitre 17 où Supercoiffé va se promener Après sa petite sieste, Supercoiffé décida d’aller prendre l’air, mmmm, une promenade dans la forêt, rien de mieux pour s’aérer les idées. Il mit donc sa petite écharpe polaire autour de son coup et s’en fut. Il longea le petit cours d’eau et prit le sentier à gauche de la droite de l’arbre de gauche de la droite qui partait de chez lui. Après un tel trajet, il se remit à avoir les crocs : « et si je me trouvais de quoi goûter, mmmm, un bon petit goûter, tout frais, tout chaud, oui, ça me semble parfait ! » Mais en dehors des baies, il n’y avait pas grand-chose : quelques touffes d’herbes grasses et grosses (un peu écoeurantes, il faut l’avouer), des glands de l’automne dernier, des crottes de lapin, rien de terrible pour le goûter de Supercoiffé. Il sentit tout d’un coup la bonne odeur du petit lapin. Mmmmmm quel fumet, j’en croquerai. Par l’odeur alléché, il se mit donc à tourner dans le quartier, et tourner, tourner tourner… Il trouva enfin le petit terrier, glissa sa patte velue dans le trou et hop, en retira un petit lapereau de trois semaines, tout mouillé (on avait dû le laver). Il était propre, mignon, craquant. Supercoiffé craqua (donc) et le goba, tout cru, d’un trait. Tout cru, tout rond, comme un bonbon. Le petit lapereau n’eut rien le temps de sentir et atterrit directement dans la panse du renard, où il put entamer la causette avec la petite poulette.

mercredi, novembre 11 2009

Tartelette se secoue les pattes

Bon, même si je ne réussis pas le Nano, je ne lâche pas totalement la course. On verra bien ce qui en sortira. Mon ordinateur m'a fait une belle frayeur avec une grosse erreur système et j'ai donc mis le texte de Tartelette en sécurité (premier réflexe). C'est donc que j'y tiens quand même un tout petit peu...

Chapitre 10 : où l’agonie du (pauvre) ex-narrateur est contée Oui, alors, ça c’est ce qui était prévu. Mais… Tartelette a été appelée en urgence (pour une vraie urgence, tellement vraie qu’elle n’a pas jugé important de nous donne rplus d’éléments sur sa sortie inopinée). Du coup, un non narrateur intermédiaire s’est proclamé et s’est laissé soudoyé par le chocolat au lait fondant. Et pour fondant, il est sacrément fondant. Il était donc difficile au narrateur intérimaire de gaver jusqu’à l’éclatement pansal l’ancien narrateur. D’autant plus que si l’ancien n’avait jamais été là, ben le nouveau non plus. Il est donc bien embêté : « Tu sais, si ça ne tenait qu’à moi, je ferai goûter ce chocolat à tout le monde et ne t’en gaverai pas, mais tu comprends, si Tartelette l’apprend, elle me descend… - On peut peut-être négocier avec elle, si je lui promets un super beau rôle de la mort qui tue même pas pour de vrai, peut-être qu’elle se laissera convaincre ? - Tartelette, ah non, quand elle a une idée dans la tête… - Ben, il suffit d’aller gommer les idées qui la font tourner, sa tête. - Mouais mouais, je demande à voir….

Finalement, ce fut donc le primo-narrateur qui reprit la main, ce pour essayer de réparer l’ego de sa petite héroïne qu’il avait bien malmenée. Pas d’agonie pour cette fois, mais ça ne veut pas dire qu’il n’y en aura pas.

lundi, novembre 9 2009

Tartelette s'enlise

Gros découragement pour le Nano, mon personnage est incontrôlable et me joue des tours, elle me tyrannise et je crois qu'après le narrateur, c'est l'auteur qui va subir ses foudres. En attendant, je vous présente le chapitre 7 (enfin le bout 7, chapitre est un trop grand mot je crois) :

Chapitre 7 : où Tartelette comprend que la chimie, c’est utile dans la vie Tartelette n’aimait pas les sciences, du tout. La géométrie et la biologie, c’est trop précis, les mathématiques pas vraiment empiriques et la physique pas très chic. Quant à la chimie, mes pauvres amis, Tartelette n’y trouvait qu’ennui. Pourtant, quand elle voulut se débarrasser de son professeur de piano, c’est bien la chimie qui devint sa meilleure alliée. Oui, il convient de préciser que Tartelette faisait, depuis son plus jeune âge, ses gammes sur un beau piano à queue de bouvreuil. Ses parents avaient trouvé cela important pour son développement artistique de lui permettre d’acquérir une solide culture musicale. L’idée n’était pas mauvaise mais Tartelette tomba sur un professeur qui prenait un malin plaisir à lui dire : Mlle Tartelette, lisez-moi cette partition, non, non, le tempo, Tartelette, le tempo « Allllegro ma non troppo ». Trop allegro ou trop troppo –euh trop mollo piano plutôt- et elle devait recommencer, et recommencer, et recommencer. A chaque erreur Monsieur Silado poussait un cri strident, qui faisait grincer les dents. A tel point que Tartelette souhaitait venir s’entraîner avec des boules Quiès (ce qui n’est pas forcément la meilleure solution pour travailler ses partitions). Non, non, non, c’en était trop pour Tartelette, il fallait se défaire de Silado, avec Madame Fasolré elle était sûre d’adorer le piano. Elle était si douce, si gentille et portait un délicieux parfum au citron… Aaaaah, assurément, Tartelette rêverait d’un monde sans Silado et ses petits couinements. Ayant remarqué qu’il affectionnait le thé, Tartelette chercha un moyen de l’empoisonner. Ce serait facile de lui glisser une substance toxique dans son petit thermos à pandas dorés, quelque chose d’inodore, de rapide, d’efficace… Elle chercha d’abord dans le grimoire des sorcières qu’elle avait eu à Noël, mais de sorcières il n’en avait que le complément du nom car vraiment, empoisonner des gens avec du chocolat ou de l’encens, ce n’est pas possible, c’est n’importe quoi. Elle se tourna donc vers son encyclopédie mais rien de rien, enfin si, des idées, mais comment se procurer du cyanure, du mercure, de la digitaline, de l’arsenic ? Non, vraiment c’était trop compliqué. Tartelette était donc bien embêtée lorsque, un jour où elle ne s’y attendait pas (des fois, ça arrive comme ça), elle se surprit à écouter une remarque de sa professeur de chimie : « surtout ne goûtez pas, ce n’est pas de l’eau même si ça ne sent rien ! - Et qu’est-ce que nous ferait si on en buvait ? - Vous serez malades comme des chiens, et même pire,c’est très très très très dan-ge-reux ! - Pire comment, Madame, allez ! Pire comment ? On pourrait en mourir ? - Oui, tout à fait ! - Ah cool… Sacré Antoine, fallait toujours qu’il termine ses interventions par « cool » ou « pas cool ». Mais pour une fois Tartelette pensa qu’elle pourrait le remercier car ça lui avait donné une super idée. Elle prit sa bouteille d’eau, but très très vite (elle en attrapa le hoquet après et eut du mal à s’en débarrasser, tête en haut, tête en bas, rien n’y faisait, je digresse mais le hoquet c’est une vraie plaie). Bref, elle but et rebut pour ne laisser qu’un léger fond dans sa bouteille. Elle mit l’eau dans un verre, mit le liquide incolore dans sa bouteille, reversa l’eau du verre dans son éprouvette. On verra bien s’il fera encore longtemps son malin, le vilain Silado. Vous ne saurez donc pas comment préparer le poison qu’utilisa Tartelette. Vous êtes peut-être déçus mais je ne veux pas avoir après sur la conscience la mort atroce de vos ennemis jurés, et puis comme Tartelette à l’époque ne le sait pas, on dira que moi non plus… Pour en revenir à Tartelette, elle garda précieusement cachée sa petite bouteille de bitutricpoisonviolent jusqu’à son cours bihebdomadaire avec Silado. Elle atttendit avec impatience la pause pipi pour se glisser derrière son pupitre et arroser son thé. A son retour, monsieur Silado, but une gorgée avant de recommencer son cours. Il s’arrêta tout net, avec une tête pas possible. Blanc, vert, rose, jaune, bleu puis mauve, il déclina les couleurs de l’arc-en-ciel (une couleur par note), trembla, écuma et s’écroula. C’en était fini de Silado, Tartelette avait fait du beau boulot.

Là, je vais y retourner après quelques jours sans rien écrire, rien de rien. Autant dire qu'avec mes pauvres petits 3250 mots, ça va être dur... J'ai l'impression que je suis partie avec une intrigue courte. Et puis, il y a des signes qui ne trompent pas : pas d'accès au site du Nano aujourd'hui, problème de connexion au forum,... Heureusement que je reçois des mails des super coachs pour dire qu'il faut faire mieux que les auteurs allemands (je n'ai jamais fait de compétition ceci dit... à part à 8 ans, en judo mais bon...). Allez, je vais prendre un carré de chocolat et y retourner !

Bonne soirée

jeudi, novembre 5 2009

Tartelette progresse

Alors voilà, j'essaye d'être tartelisante. Voici le chapitre 4 d'hier. Le 7 m'attend !

Chapitre 4 : où vous saurez ce qui se passa le jour où tout commença (pour de bon mirliton)

Imaginez une cour de récré, avec tous ses occupants, petits et grands, les délaissés, les pourris gâtés, les mignons et les petits pas vraiment finis. Vous mettez au milieu une petite tartelette avec ses couettes et ses lunettes, sa robe grise à carreaux verts, son petit nez bossu et ses yeux qui se disent bonjour et vous devez comprendre de vous-mêmes. Oui, les petits se montraient cruels avec elle, lui tiraient les couettes, lui piquaient ses lunettes, l’enfermaient dans les toilettes, lui faisaient des « tartelette, pouet pouet », tout cela en riant, en se gaussant, en gloussant, roucoulant et chantant. Tartelette avait pris son parti d’en rire elle aussi, suivant les sages conseils de ses parents « vieux mot en rire qu’en pleurer ». Enfin, je cite de mémoire, je peux me tromper, ils avaient parfois de légers problèmes d’élocution. Bref, Tartelette se montrait douce et patiente, faisait bonne figure et ne râlait même pas quand on lui mettait de la confiture sur et dans le nez. Un jour, à l’aube de ses huit ans, Tartelette entendit ce vilain propos : « Tartelette, ça lui va bien. Elle ne dit jamais rien. Quelle tarte. Et puis, elle n’est pas belle… Tartelaide, oui, oui, tartelaide, ça lui va parfaitement bien ». La propension des vilains propos à se répandre dans une cour d’école étant proportionnelle à leur pouvoir blessant et à leur facile mémorisation, je peux vous assurer qu’il fallut moins d’une récré pour entendre tous les morveux et propres du nez chanter : tartelaide, tartelaide, tartelaide, tartelaide (ce sur l’air de la cantate pour les chevaux marins enlisés dans le sable fin, opus 56 de Razmoninovitch). Pauvre Tartelette… Elle se cacha dans les toilettes, respira un bon coup et décida que désormais, elle ne rirait plus, elle ne sourirait plus aux idiots et se vengerait. Elle ne savait pas vraiment encore ce qu’elle ferait, mais elle le savait : elle se vengerait. Le premier sur la liste sera celui à l’origine de ce surnom (qui va quand même la suivre jusqu’en CM2, vous imaginez un peu !), le gros malin de Sébastien. Il est gros, il pue, il n’est pas beau, il a perdu sa dent de devant et postillonne quand il s’énerve. Et c’est LUI qui ose l’appeler Tartelaide ! Non, vraiment, il mérite d’être puni. Quand la cloche sonna, Tartelette a rejoint la classe le plus naturellement du monde. Quand elle entendait les voix de ses camarades « tartelette, ah non, c’est vrai tartelaide » et leurs rires étouffés, elle faisait comme si elle n’entendait pas. A la sortie des cours, elle traîna un peu. Tous les enfants étaient rentrés chez eux, oui, tous… sauf Sébastien. Elle ne fit ni une ni deux et lui proposa en souriant de l’accompagner chez lui. Elle connaissait le chemin et sa maman lui avait dit qu’il fallait qu’ils rentrent ensemble (évidemment c’était un mensonge mal fagoté et gros comme une maison –ou même comme un château- mais le petit garçon l’avala tout rond). Ils se mirent donc en route et quand ils longèrent le canal, Tartelette remarqua : « ah tiens, c’est marrant, t’as vu ce qu’il y a dans le fond ? - Non, non, y’a quoi ? - Ben y’a toi ! kwâ kwâ , répondit-elle en poussant le malheureux Sébastien qui jura, mais un peu trop tard, de ne plus sécher la piscine. Il coula et fit quelques glouglous. Seule Tartelette sait ce qu’il lui est arrivé ce jour-là. L’année passa ensuite très vite : on parla surtout de la disparition de ce petit garçon si mignon, chéri de sa famille et de tous ses amis, si gentil, si drôle, avec toujours le mot pour rire. Tartelette, quant à elle, se tint bien tranquille et poussa même quelques petits sanglots quand elle sentait que ce n’était pas de trop. Sacrée Tartelette, elle cachait bien son jeu sous ses couettes et ses lunettes !

Je n'avance pas super vite mais des fois j'en ris toute seule, désolée pour les private joke qui peuvent se cacher ou les maladresses, c'est de l'écriture rapide. Bonne soirée !

mercredi, novembre 4 2009

Tartelette avance

J'ai donc bien avancé sur le nano hier, enfin bien... j'ai pas tant que ça de mots à mon actif (j'ai encore beaucoup de retard sur le planning idéal) mais la petite tartelette suit son chemin. Voici donc le premier chapitre (non retravaillé, le but étant d'écrire beaucoup et vite, puis de reprendre après) :

Chapitre 1 : Où Tartelette se présente mais pas trop car elle a bien compris que point trop n’en faut

Je m’appelle Tartelette, oui, c’est un prénom, enfin c’est le mien. Ne riez pas, non, ce n’est pas un pseudo. Je répète : ne riez pas, ce n’est pas un pseudo… Je le répète encore une fois ou c’est arrivé à votre cerveau ? Non, mes parents ne sont pas des étrangers. Oui, oui, ils savaient très bien ce qu’ils faisaient… Pour tout vous dire, ils cherchaient un prénom original et Tartelette s’est imposé à eux. Ils se sont dit qu’il y avait bien le prénom Charlotte et qu’il suffisait de créer un nouveau prénom, qui, une fois que je serai célèbre (car ils n’en doutaient point) deviendrait le chic du chic, la perle des prénoms… Je ne suis pas (encore) célèbre et ne suis donc la marraine de prénom d’aucune petite fille. Etonnant, non ? Ne pouffez pas, je vous entends et je déteste ça, vraiment, vous ne vous imaginez pas à quel point (ou si, je le vois à votre regard) cela peut être agaçant. Sinon, à part ça, je suis une jeune demoiselle de 85 ans, très bien de sa personne, qui aime les glaces à la pistache et les fleurs (non coupées). Je porte des talons et cours très très vite, très très haut perchée. Comment ça, ce n’est pas vrai… Pfff, vous ne me croyez jamais. Bon, d’accord, pour l’âge et les talons, c’est pas vraiment ça, mais pour le reste, c’est vrai. Je m’appelle vraiment Tartelette et c’est quand même un assez gros problème…

Faut que je file entamer le chapitre 4. Je ne suis pas sûre de réussir à relever le défi nano (je pense plutôt que ce sera mission impossible vu mes habitudes de patachon) mais j'aime bien dérouler l'histoire de ce personnage, c'est déjà ça ;o)

mardi, novembre 3 2009

Nanowrimo ! La vengeance de Tartelette

Bon alors c'est parti pour le Nano, avec un peu de retard. J'y suis à fond, et viens d'entamer mentalement le premier chapitre. Un petit tour sur la toile et je pianote !

J'ai déjà le titre, le perso principal (Tartelette), l'intrigue principale et souhaite me laisser porter par un petit n'importe quoi. Tant pis si tout sera à jeter, je vais essayer de m'amuser.

Décidément l'automne 2009 sera une saison clef.

Merci de vos visites et de vos petits mots. De mon côté, je suis devenue une néo-adepte de netvibes et suis beaucoup de blogs sans trop oser poster (même si c'est plutôt nouille de pas oser).

Hop, je m'en vais à cloche-doigts pour retrouver Tartelette.